[Aller au menu]

Pièces constitutives de l'épampreuse chimique

Le mât

L'épamprage chimique est une pulvérisation sur un plan vertical. Le matériel est souvent monté sur un portique qui enjambe le rang, de manière a supprimer les pampres des deux côtés du pied de vigne simultanément tout en limitant les embruns. Le mât assure donc le lien entre le portique et le tracteur. Muni de vérins hydrauliques, il permet les réglages suivants : hauteur, alignement sur le rang et parfois dévers.

 

La tête d'épamprage

Elle se compose de 2 tronçons, chacun muni de 2 jets orientables, afin d'assurer un mouillage correct des pampres. Certains constructeurs proposent des tunnels équipés de 6 buses.

Différents systèmes de sécurité permettent l’escamotage lors d'accrochages :

  • parallélogramme déformable au niveau des têtes d'épamprage (Dhugues)
  • ressort de rappel sur les montants du cadre (Magneto)
  • ou simplement un axe reliant le cadre au mât assurant l'auto centrage de la tête d'épamprage (S 21).

Des bâches souples positionnées verticalement ainsi que des brosses horizontales limitent les embruns.

Dhugues propose d'équiper ses tunnels d'épamprage de bacs récupérateurs. Le constructeur annonce (en conditions favorables) une récupération avoisinant les 25 %.

Avidor Higtech a développé un équipement de détection. Il permet des économies de produit et une grande vitesse de travail.

Enfin, Enviromist undavina (H 300) propose un équipement d'épamprage chimique ultra bas volume. Le volume de bouillie appliqué au kilomètre est d'environ 5 litres (pour une vitesse d'avancement de 4 km/h).