Pulvérisateur pneumatique
Un pulvérisateur pneumatique utilise de l'air à haute vitesse pour fragmenter et transporter la bouillie vers la végétation. La bouillie est introduite dans un cône de venturi où elle entre en contact avec un flux d'air à environ 300 km/h, éclatant le liquide en fines gouttelettes de 50 à 150 microns. La pression dans le circuit de liquide est de 2 à 3 bars pour assurer un débit régulier. L'efficacité dépend du régime de prise de force de 540 tours/minute, garantissant un fort débit d'air et une finesse de pulvérisation adéquate. Une trop grande finesse peut entraîner des pertes par dérive et dessiccation.

Présentation technique
Le principe de fonctionnement du pulvérisateur pneumatique n'a rien de commun avec les deux autres systèmes. C'est l'air qui assure ici, non seulement le transport de la goutte vers la cible mais aussi le travail de fragmentation de la veine liquide. On peut comparer le fonctionnement d'un pulvérisateur pneumatique à celui d'un carburateur.
Sur les premiers appareils, la pression très faible dans le circuit de liquide servait seulement à doser la quantité de bouillie à introduire dans un cône de venturi ou système approchant. Désormais, une mise sous pression de la bouillie associée à un système de pastillage ou de buse (servant à calibrer le débit uniquement) est classiquement utilisé. Au niveau du venturi, le contact du liquide avec une veine d'air à une vitesse de l'ordre de 300 km/heure (quand tout va bien) assure l'éclatement du liquide en gouttes très fines (de 50 à 150 microns). Les gouttes seront d'autant plus fines que la quantité de liquide introduite dans l'air sera faible, et que la vitesse de la veine d'air sera élevée.
Sur les premiers appareils, la pression très faible dans le circuit de liquide servait seulement à doser la quantité de bouillie à introduire dans un cône de venturi ou système approchant. Désormais, une mise sous pression de la bouillie associée à un système de pastillage ou de buse (servant à calibrer le débit uniquement) est classiquement utilisé. Au niveau du venturi, le contact du liquide avec une veine d'air à une vitesse de l'ordre de 300 km/heure (quand tout va bien) assure l'éclatement du liquide en gouttes très fines (de 50 à 150 microns). Les gouttes seront d'autant plus fines que la quantité de liquide introduite dans l'air sera faible, et que la vitesse de la veine d'air sera élevée.

Pulvérisateur pneumatique S21
Diffuseur ou éclateur de bouillie
Voici la principale différence avec un jet porté :
La finesse de la goutte est créée par le liquide qui vient se fragmenter sur un éclateur (voir photo ci-contre) grace à la vitesse du flux d'air. Pour une bonne fragmentation, le flux d'air est généralement supérieur à celui d'un pulvérisateur à jet porté.
Comme vous pouvez le remarquer, il n'y a pas de buses à cet endroit de l'appareil, contrairement à un jet porté. Par contre le calibrage ou débit de la bouillie en L/min se fait, en amont de ce dispositif, soit par des pastilles (très souvent) ou par des buses.
Chaque marque de pulvérisateur à son propre modèle de diffuseur.
Comme vous pouvez le remarquer, il n'y a pas de buses à cet endroit de l'appareil, contrairement à un jet porté. Par contre le calibrage ou débit de la bouillie en L/min se fait, en amont de ce dispositif, soit par des pastilles (très souvent) ou par des buses.
Chaque marque de pulvérisateur à son propre modèle de diffuseur.
- La surface de l'éclateur doit être propre et lisse. La présence de dépôts de produits ou une surface abimée n'assureront pas une qualité de pulvérisation optimale (caractérisé par des gouttes d'un diamètre irrégulier).
Pression et prise de force

Rampe de pulvérisateur pneumatique BERTHOUD
La pression de travail se situe entre 1 et 3 bars.
Rappelons qu'une pression de 1 bar correspond sensiblement à une hauteur de 10 m de colonne d'eau et à 1 kg/cm².
En pulvérisation pneumatique, il est impératif de travailler au régime de prise de force de 540 tours/minute pour bénéficier d'un fort débit d'air (donc d'une vitesse élevée au point de rencontre air/liquide) et obtenir ainsi une bonne finesse de pulvérisation.
Avoir des gouttes trop fines n'est cependant pas à rechercher car il se produit des pertes considérables par dérive aérienne, mais aussi par dessiccation. La dessiccation sera d'autant plus importante, que la température de l'air sera élevée, l'hygrométrie faible, et la distance diffuseur-cible importante.
Rappelons qu'une pression de 1 bar correspond sensiblement à une hauteur de 10 m de colonne d'eau et à 1 kg/cm².
En pulvérisation pneumatique, il est impératif de travailler au régime de prise de force de 540 tours/minute pour bénéficier d'un fort débit d'air (donc d'une vitesse élevée au point de rencontre air/liquide) et obtenir ainsi une bonne finesse de pulvérisation.
Avoir des gouttes trop fines n'est cependant pas à rechercher car il se produit des pertes considérables par dérive aérienne, mais aussi par dessiccation. La dessiccation sera d'autant plus importante, que la température de l'air sera élevée, l'hygrométrie faible, et la distance diffuseur-cible importante.
Différents types de pulvérisateurs pneumatiques

Pulvérisateur pneumatique face par face GREGOIRE

Pulvérisateur pneumatique à voûtes NICOLAS

Pulvérisateur pneumatique avec panneaux récupérateurs GREGOIRE
Documentation
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