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Productions calorifiques

Les 2 types de matériels sont :

La mise en route initiale d’une chaudière électrique, à gaz ou au fioul ne peut être réalisée que par une entreprise spécialisée. Cette entreprise doit fournir à l’utilisateur toutes les recommandations de redémarrage, d’utilisation et d’arrêt de la chaudière sous la forme d’un manuel d’utilisation. Toutefois, un contrat d’hivernage et de remise en route peut être souscrit avec l’entreprise.

C’est avant tout le bilan thermique qui doit guider le choix de la puissance calorifique à installer. Cette puissance (une fois déterminée) doit être effective en fonction :

  • De la température de l’eau souhaitée (eau ou eau glycolée)
  • De l’énergie (électrique, gaz, fioul)

Le tableau 4 contient les caractéristiques principales que l’on doit trouver sur la documentation d’une chaudière.

Le tableau 5 fournit un comparatif des pouvoirs calorifiques des différentes énergies.

D’autres critères pouvant être pris en compte pour diriger le choix de l’énergie :

  • Combustible disponible  localement, l’éloignement des sources d’approvisionnement posant des problèmes :
    • Le coût augmente avec les frais de transport
    • La gestion du stock doit être stricte
    • Une grande capacité de stockage revient cher (coût du stock et des  investissements de cuves, hangar …)
    • Une faible capacité de stockage entraîne des risques de rupture de stock  (intempéries, augmentation de la demande, grèves …).
  • Importance des investissements et des capacités de financement.
  • Contrats d’approvisionnement proposés.
  • Prix du combustible, de l’abonnement, de la location des compteurs, des cuves …
  • Garantie de l’approvisionnement, quantité, qualité …
  • Possibilité de révision du contrat.

Notions de coût

Après établissement du bilan thermique, on peut évaluer les quantités d’énergie calorifiques consommées en période de vinification. Pour cela, il suffit de multiplier la puissance horaire journalière par 24 et de diviser cette quantité d’énergie par le Rendement (Rapport de la puissance calorifique sur la puissance absorbée (appelé C.O.P. pour les groupes de froid)) de la chaudière. On obtient ainsi la quantité estimée de kW/h consommée par jour et donc le coût de fonctionnement.

Tableau 6 : Comparaison de coût de fonctionnement – chauffage au gaz et au fioul de 85 000 Kcal / h

Tableau 7 : Comparaison de coût de fonctionnement – chauffage électrique et au gaz naturel de 85 000 Kcal / h