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Débit du chantier

Cette méthode est générale mais, avant tout achat, chaque cas particulier doit être examiné attentivement avec le fournisseur.

→ Le chantier de récolte et de transport débite N tonnes à l’heure vers le cuvier.
→ Le temps de travail effectif estimé de l’érafloir sur la vendange est de X%. Le reste du temps, qu’il ne faut pas sous-estimer, est constitué par le réglage, le nettoyage, l’égouttage, le temps d’attente entre deux remorques, etc...
→ Le débit de fonctionnement de l’érafloir doit être de : N x 100 / X

Exemple : Pour un apport horaire moyen de 6 tonnes, et un taux de fonctionnement effectif estimé à 60 %, le débit de l'érafloir doit être : 6 x 100 / 60 = 10 t/h
- L'érafloir étant le matériel de base, les autres machines qui lui sont associées en aval doivent avoir un débit supérieur d’environ 5%. Pour les mêmes raisons, les débits d’alimentation en amont (conquet, remorques, convoyeur ou table de tri) doivent, eux, être inférieurs de 5% à ce débit.
- Lorsque la machine de base est la table de tri, le débit nominal de l’érafloir devrait être de 5% supérieur à celui de la table de tri sous peine de sous alimenter l’érafloir et de diminuer son efficacité.
- Dans tous les cas, il est souhaitable que tous les éléments de la chaîne (tapis, conquet, benne ou table de tri) disposent de variateurs de vitesse, de manière à pouvoir travailler au débit le plus faible possible. On diminue ainsi considérablement les phénomènes de trituration de la vendange qui peuvent être néfastes à la qualité du vin qui en est issu.

  • Réception vendange, conquet en action - Source CA33
  • Réception vendange, trieurs sur table de tri - Source CA33